Sous le nom de Balthazar Kaplan

Nuit Polaire

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Résumé

L’action se passe en Antarctique, dans un futur proche, aux alentours de 2040. Un homme disparaît au sein d’une base polaire, en plein hiver austral. Son successeur, Apollon Maubrey, est chargé d’enquêter discrètement sur cette disparition mystérieuse. Son enquête va révéler  des enjeux scientifiques, géopolitiques et écologiques que nul n’aurait imaginés.

Le récit évolue dans l’espace dangereux et confiné des bases polaires et celui sauvage du continent antarctique.

Type : Roman (thriller) / Editeur(s) : Ab Irato, 2021

Note Personnelle

Passionné par l’Antarctique depuis mon enfance, j’ai concilié dans ce récit tout ce qui me stimule : le goût des grands espaces, le récit d’aventure, le suspense, le polar, le rôle de la science et une certaine inquiétude sur l’évolution de notre monde.

Little Nemo, le rêveur absolu

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Résumé

Un essai sur l’une des premières bandes dessinées du XXe siècle : Little Nemo in Slumberland de Winsor McCay. Œuvre géniale, qui déploie un imaginaire d’une grande richesse. Cet essai met en place une cartographie de cet univers, et tel un explorateur, cherche à comprendre ses lignes de force, ses mécanismes, son étonnante poésie, sa stupéfiante créativité.

Note Personnelle

Je me devais de rendre hommage à ce formidable créateur, résolument moderne, et qui continue de m’inspirer dans mon travail en peinture.

Sous le nom de Guillaume Marbot

Le Chimiste

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Résumé

Au Japon, la secte Sham recrute un jeune chimiste. Soumis à une longue initiation, parfois dure voire sadique, le jeune homme s’habitue aux règles particulières de cette secte jusqu’à ce que, gagnant la confiance du gourou, il se voit confier des tâches importantes pour la « refondation du monde ». Une adepte rebelle, Yoshino, cherche à lui ouvrir les yeux. Mais le processus enclenché ira jusqu’au bout de la catastrophe.

Type : Roman / Editeur(s) : Flammarion, 2004

Revue de Presse

Livre hebdo (23 avril 2004) : «  Le docteur gaz » « thriller hypnotique et inquiétant (…). Troublant et servi par une écriture volontairement blanche ».

Chronic’art (été 2004) : « Toxic avenger » « A l’heure où le village global et les micro-sectes remplacent les Etats-nations, son chimiste incarne l’anti-héros du XXIe siècle ».

Nouvel Obs (28 aout 2008) : « une fable terroriste »

Le Républicain Lorrain (28 mai 2004) : « inspiré d’un fait réel, ce roman relate l’embrigadement d’un chimiste par la secte Sham, pour élaborer un gaz assassin. Il y découvre un système monstrueux qui se prépare à une refondation du monde. L’auteur signe une œuvre au diapason avec l’actuel contexte politique »

Centre presse (16 mai 2004) : « un roman qui fait peur. Affolant parce que trop réel »

Note Personnelle

Ce roman s’inspire de l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en mars 1995 (13 morts et 6300 blessés), commis par la secte Aum. Je vivais à Tokyo à ce moment-là et ai pu ressentir toute l’ampleur de ce « 11 septembre » japonais. J’ai cherché à comprendre comment un tel événement avait pu se produire.  

Le récit, centré sur le Chimiste, est écrit à la 1ère personne. J’ai voulu que le lecteur rentre dans le personnage, se confonde avec lui, pour mieux vivre de l’intérieur le processus d’aliénation. Là est le mystère : comment participe-t-on à sa propre aliénation ?

La Villa

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Résumé

Dans le grenier d’un pavillon, trois frères construisent une immense ville faite de cartons, de paquets de lessive, et ils la peuplent de petites voitures.  Ils s’octroient des fonctions dans la ville et s’activent à la faire vivre : le commerce, la vie politique, les services publics, les travaux de voirie, les embouteillages, les accidents, les départs en vacances,  et même les hold-up… Mais le jeu glisse vers des enjeux de pouvoir. Des conflits naissent entre eux. D’autres événements, alors, surgissent : pollution, grève, et même risque de guerre.

Type : Roman / Editeur(s) : Michalon, 1998

Revue de Presse

Marianne, 10 novembre 1998 (critique signée de Yann Moix) : « un style de très bonne facture, à la fois sobre et imagé ; des personnages auxquels on s’attache (…). Bref : il y avait là de quoi séduire un large, très large public tout en offrant la perspective d’une œuvre- Guillaume Marbot est, c’est certain, un écrivain. (…) Retenez son nom. »

Le Figaro littéraire, 27 août 1998 : « récit ingénieux et plein de trouvailles »

Elle (24 août 1998) : « une écriture légère et rafraîchissante pour ce roman traversé de peurs d’adultes »

Le magazine littéraire (novembre 1998) : « Ainsi font-ils, ces enfants, dans un livre d’une subtilité extrême et d’une portée dépassant de beaucoup les élucubrations de tous nos sociologues et autres politologues, leur apprentissage de la vie des adultes, qui ne sont souvent que des enfants »

L’Evénement du jeudi, 10 septembre 1998 : « Vous avez dit conte philosophique ? C’est bien ce que Guillaume Marbot nous livre à travers ce récit réussi : il cueille avec beaucoup de justesse les baies rafraîchissante de l’enfance mais sacrément vénéneuse quand elles annoncent les maux de la comédie humaine ».

Femina Hebdo (27 septembre 1998) : C’est à la fois extrêmement vivant, très drôle et infiniment touchant »

Le Soir (26 août 1998) : « On y reste de bout en bout dans le monde de l’enfance. La ville est au grenier. Ses maisons en carton, ses voitures miniatures n’empêchent pas trois frères d’expérimenter là leur conception de la vie en société ».

Note Personnelle

Dans ce texte autobiographique, j’ai voulu explorer cette chose bizarre qu’est le jeu chez les enfants. Car les enfants jouent sérieusement. Cette tension entre le réel et l’imaginaire me fascine et parcourt tout mon travail créatif (peinture également).