Peintre / Painter

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En savoir plus sur la revue Dorénavant :

la revue Dorénavant (1986-1989) a proposé une conception complètement nouvelle de la bande dessinée, et est considérée aujourd’hui comme l’une premières revues d’avant-garde de réflexion sur le 9e art.

Écrits :

Little Nemo, Le Rêveur absolu : un essai sur la bande dessinée de Winsor McCay, publié par Ab Irato en 2014.

« Cet essai n’est pas un travail critique classique mais plutôt une réflexion personnelle sur ce génial auteur de bande dessinée. J’y trace une cartographie de son imaginaire, dresse son bestiaire, aborde les relations entre son imaginaire et le théâtre, m’amuse de sa représentation du pouvoir, suis pas à pas l’incroyable feu d’artifice de ses métamorphoses… Au fond, en lui rendant hommage,  je pose les bases de mon propre art poétique. Assurément, Little Nemo est le sol mental de ma création »

Les articles ci-dessous ont été publiés sur le site Du9, site de réflexion consacré au 9e art. Dans ces articles aux thèmes divers, je reprends et poursuis la réflexion entamée 30 ans plus tôt, dans la revue Dorénavant. Comme dans mon essai sur Little Nemo, ces articles sont autant d’échos de mon processus créatif, à mi-chemin entre peinture et bande dessinée.

[FR] Biographie :

Né en 1965. En 1986, avec Barthélémy Schwartz, il fonde la revue Dorénavant. Considérée aujourd’hui comme l’une des premières revues d’avant-garde de la bande dessinée, elle défend l’idée que la bande dessinée ne doit pas se limiter à un type de graphisme ou à un récit en images : c’est une écriture qui joue sur la compartimentation d’un espace (le tableau, la planche) pour créer un jeu entre images locales et image globale. Ainsi dans l’anthologie de bande dessinée proposée par Dorénavant, on trouve aussi bien de grands auteurs de bande dessinée que des peintres comme Klee, Warhol ou Kandinsky et mêmes des fresques de la Renaissance italienne.

Durant les deux années de la revue, 1986-1988, les thèses défendues seront violemment critiquées par le milieu de la bande dessinée et complètement ignorées du milieu de l’art. Entre 1988 et 2006, Balthazar Kaplan rentre en hibernation du neuvième art et opte plutôt pour l’écriture romanesque (sous le nom de Guillaume Marbot : La Ville, Michalon, 1998 ; Le Chimiste, Flammarion, 2004).

Mais en 2006 une nouvelle génération d’auteurs et d’éditeurs de bande dessinée rend hommage à la revue Dorénavant, ce qui encourage Balthazar Kaplan à reprendre sa réflexion et sa création. Il écrit des articles pour le site Du9, publie un essai sur Winsor McCay (Le Rêveur absolu, Ab Irato, 2014). Et pour ses créations, il travaille d’abord aux pastels gras puis choisit à partir de 2016 la peinture à l’huile. En juin 2018, il fait sa première exposition au Lavoir Ateliers réunis, à Rennes. A l’automne 2019, il expose au Young International Artfair à Paris. Il devait exposer au salon Elan d’Art de Montpellier en mai 2021 avant l’annulation définitive de l’événement. Exposition « Art en Normandie », en mars 2022, à Honfleur.

Plusieurs de ses toiles ont été sinon publiées dans des revues : la revue parisienne Ab Irato ( #8 et 9), revues américaines Outsider #3 et Circle Quarterly #5

Tout son travail reste dans la droite filiation des idées exposées dans Dorénavant : une écriture spatiale qui joue sur la compartimentation pour créer un effet temporel voire musical. Ses toiles sont donc à lire un peu comme des poèmes en prose.

A partir de 2021, suite à la publication de Nuit polaire, il renoue avec l’écriture romanesque et poursuit parallèlement sa double activité créatrice.

[ENG] Biography :

Born in 1965 in Paris. Self-taught artist. In 1986, he created with Bathelemy Schwartz the review Dorénavant, one of the first avant-garde review in comics theory : this review (1996 – 1988)  proposed a new definition of the comic strip as a simple juxtaposition of pictures. So were included with comics some paintings of Klee, Kandinsky or Picasso. This statement was also a way to create a new connection between comics and paintings : what was at stake was not the graphism (like for Lichstentein or Combas) but the compartimentation of the canvas. So the painting would  find again its very old and deep tentation : the illusion of the time, which can create a narrative or musical dimension.

The french comics world reacted sometimes with curiosity and most of the time with rejection. The art world ignored it. From 1988 to 2006, BK gave up painting and drawing and prefered write novels and essays. From 2006, a new generation of comics authors discovered again the revue Dorénavant. Some books and articles have been published about it. The website Du9 put on line the whole of the review. At the same period, BK decided to go back to the drawing and painting. In 2018, he showed for his first time his work in an exhibit in Rennes (France). In the fall 2019, he participated at the Young International Artfair in Paris and he will participate next fall (2020) in Elan d’Art in Montpellier. Some of his works have been published in the revue Ab Irato (France, # 8 and 9) and Outsider # 3 and Circle Quaterly # 5.

All his works follow the same statement : compartimentate the canvas to create a visual prose poem

En savoir plus sur B.K. :